2001 Le temps du 28.11.2001 (CH)
2001 Le temps du 28.11.2001 (CH)
2001 Le temps, 21 mars 2001, Nicole Dufour, La Fondation Leenaards désigne ses lauréats
La fondation Leenaards a remis mardi ses nouvelles bourses de soutien à des artistes basés dans les cantons de Vaud et Genève.
Chacun des bénéficiaires de cette cinquième volée reçoit 50 000
francs afin de se concentrer sur ses travaux créatifs, pour ceux qui exercent en parallèle un autre travail tel que l’enseignement, ou à «faire le grand choix du professionnalisme» pour les plus jeunes, indique Jean-Jacques Cevey, président.
Les bénéficiaires ont été désignés par un jury composé notamment de Pierre Keller, Jean-Pierre Pastori, Bernard Campiche et Renée Auphan. Ces lauréats 2001 sont le jeune percussionniste et orchestrateur Thierry Besançon qui, à 21 ans, compte aller étudier la musique de films en Californie; les écrivains Corinne Desarzens et Yves Laplace, les peintres Sylvie
Fleury, Jean-Luc Manz et Olivier Saudan, la flûtiste et chanteuse Delphine Gillot, 25 ans, qui étudie actuellement à l’Opéra Studio de la Royal academy de Londres; le pianiste Cédric Pescia; le compositeur genevois d’origine chinoise De-Qing Wen; et, pour la première fois, un photographe, Jacques Pugin.
Outre ces 500 000 francs dévolus aux bourses de soutien, la Fondation, née de la volonté puis de l’héritage d’un industriel flamand retiré dans le canton de Vaud, verse chaque année quelque deux millions et demi de francs dans le domaineculturel. La clé de répartition accorde environ les trois quarts de cette somme à des projets vaudois et un quart à des initiatives genevoises. Entre 70 et 100 institutions ou particuliers bénéficient de ces dons, remis pour des réalisations ponctuelles.
Outre le soutien à la culture, la Fondation investit également dans le domaine social et de la santé ainsi que dans la recherche scientique (Le Temps du 22 novembre).
«Léger resserrement» des dons en 2002
Puisque les montants investis sont prélevés sur les intérêts du capital déposé par Antoine Leenaards, les marchés boursiers ont une influence sur l’activité de la Fondation. En 2002, en raison de la morosité ambiante, ses responsables prévoient un «léger resserrement» des subsides, qui atteignent chaque année quelque 10 millions de francs toutes catégories confondues.